Pessamiulnut impliqué dans diverses causes sociales, Stanley Vollant est notamment connu à travers tout le Québec et ailleurs au pays, pour la longue marche qu’il a entreprise afin de sensibiliser les populations autochtones aux bienfaits de saines habitudes de vie. Intitulé Innu meshkenu, ce périple qui l’a porté dans de nombreuses communautés de l’Est du pays, l’a vu franchir quelque 6 000 km, parfois seul et parfois accompagné d’autres marcheurs transportés par sa vision et sa détermination.
Chirurgien de profession, Stanley Vollant est le premier Autochtone au Québec à obtenir un tel diplôme qui l’amènera à pratiquer à l’hôpital de Baie-Comeau, au CSSS de Chicoutimi, à l’hôpital Montfort d’Ottawa et, actuellement, à l’Hôpital de Dolbeau-Mistassini. Il est également professeur adjoint de chirurgie et directeur du programme autochtone de la faculté de médecine de l’Université d’Ottawa. En 2010, il devient coordonnateur du volet autochtone de la faculté de médecine de l’Université de Montréal.
Dans son sac à dos, Stanley Vollant transporte plus que des connaissances acquises dans de grandes universités et de célèbres facultés de médecine. Ce qu’il porte de village en village, d’est en ouest, et du Labrador aux Grands Lacs, c’est aussi et peut-être surtout ce qu’il a appris de son grand-père dès son plus jeune âge à Pessamit : des connaissances et des valeurs communautaires qui, toute sa vie, vont lui indiquer la marche à suivre, le chemin à parcourir.
Nous sommes fiers de compter Stanley Vollant parmi les membres de notre communauté. Son engagement social et professionnel ainsi que ses contributions notoires notamment à titre de président de l’Association médicale du Québec, de membre du Conseil canadien de la santé, du Conseil consultatif des sciences de Santé Canada, du Conseil consultatif ministériel de la santé rurale du Canada, du Conseil de la santé et du bien-être du Québec, du Comité d’éthique des sciences et technologies du Québec et de plusieurs autres groupes de travail reliés à la santé, constituent pour nos jeunes autant d’exemples de ce qui peut être accompli lorsqu’on emprunte « Le chemin Innu ».